Choses importantes que vous devez savoir sur: Briser la stigmatisation

Choses importantes que vous devez savoir sur:
Briser la stigmatisation

By Alex Lorimer-Carlin, EPC Student Intern

Les hivers au Canada sont difficiles, mais nous traversons presque le pire maintenant! Avec le printemps, nous anticipons quelques mois clairs et chauds, avec beaucoup à l’horizon. Notamment, la semaine de la santé mentale au Canada (https://mentalhealthweek.ca/) se déroule du 4 au 10 mai, alors pour commencer à se préparer, le blog de ce mois-ci va se concentrer sur la façon de parler de la santé mentale et de briser la stigmatisation autour d’elle. Les entreprises, les sociétés et même les universités ont des délais pour leur propre prise de conscience de la santé mentale (comme la journée Bell), mais un jour ou une semaine par an ne suffit pas pour ceux qui ont besoin de soutien; Il faut parler toute l’année. Voici quelques étapes pour devenir un réseau plus large de partisans et de défenseurs de la santé mentale.
 
Familiarisez-vous avec le jargon
 
La stigmatisation fait qu’il est difficile pour ceux qui ont des problèmes de santé mentale de se manifester, craignant le ridicule ou le jugement, et surtout, ne pas être compris. Si souvent, nous luttons parce que nous craignons d’être fous, ou pas normaux, ou quelqu’un nous jugera à cause de notre santé mentale. Apprendre à en parler avec des amis, la famille, le travail et des communautés plus vastes aide à remettre en question les mythes de la santé mentale et à briser la stigmatisation.
 
Une bonne première étape consiste à vous familiariser avec un jargon courant dans le domaine; Le programme australien de santé mentale, «Way Ahead», a créé une liste de base de la langue couramment utilisée. Découvrez-le ici: https://wayahead.org.au/get-the-facts/mental-health-jargon/

Savoir quoi chercher
 
Lorsque ceux qui nous entourent sont aux prises avec des problèmes de santé mentale, ce n’est pas toujours évident. Même la personne qui sourit 24 heures sur 7 peut voir quelque chose se passer sous la surface. L’Association American de Psychiatrie a publié une liste de signes avant-coureurs. Ces changements de comportement commencent souvent modestement et s’accentuent avec le temps, mais il est important de les noter et d’en parler à un ami ou d’en parler à quelqu’un d’autre.
 
Certains signes d’alerte courants sont :

  • changements de sommeil ou d’appétit
  • sautes d’humeur (changements d’humeur, sentiment de tristesse, d’anxiété, etc.)
  • irritabilité
  • apathie (ne désirant rien)
  • changements dans les capacités de concentration, de concentration et de mémorisation des choses
  • isolement social (se retirer des autres)
  • bizarre, comportement inhabituel (entendre des voix, perdre du temps, sentiment d’irréalité)
  • parler de pas de point dans la vie ou de ne pas vouloir être ici ou le sera mieux sans moi

https://www.psychiatry.org/patients-families/warning-signs-of-mental-illness

Il n’y a jamais de mauvais moment
 
Si vous êtes inquiet pour vous-même ou pour quelqu’un d’autre, il n’y a jamais de mauvais moment pour demander s’ils vont bien ou demander de l’aide vous-même. La santé mentale influe sur tous les aspects de notre vie et sur la santé et le bien-être en général. Ignorer un problème sous-jacent ou espérer qu’il disparaîtra de lui-même aggrave souvent le problème. Peu importe ce qui se passe dans la vie, votre santé globale, y compris la santé mentale, est importante et nécessite de l’attention et des soins. Tendez la main dès que vous pensez qu’il peut se passer quelque chose et essayez de vous occuper du problème, de vous-même ou de votre proche.
 
Une fois la barrière est brisée
 
Si d’autres personnes autour de vous savent que vous êtes à l’aise de discuter de la santé mentale, elles seront probablement plus enclines à vous contacter si elles ont besoin de soutien ou à être orientées vers les bonnes ressources. Être ouvert peut aider à accroître la sensibilisation de ceux qui vous entourent et vous facilitera la tâche si vous avez besoin d’aide vous-même.
 
N’aie pas peur
 
La stigmatisation, les normes culturelles, et la crainte du jugement peut le rendre difficile pour ceux qui souffrent de se manifester. Avec le temps, les problèmes de santé mentale deviennent de plus en plus acceptables pour discuter dans les lieux publics, comme la politique ou les sports professionnels, et de plus en plus de gens demandent de l’aide. N’ayez pas peur de tendre la main; Il se peut que vous vous sentiez seul, mais vous ne l’êtes pas. Beaucoup d’autres ont des problèmes similaires, et le fait d’avoir quelqu’un qui comprend le rend plus facile que de partir seul. 
 
Les problèmes de santé mentale se présentent différemment chez tout le monde, mais si vous êtes inquiet pour vous-même (ou pour les autres), tenez toujours la main et vérifiez. La première étape consiste toujours à briser la stigmatisation et à parler du problème. Si vous (ou quelqu’un que vous connaissez) est en crise dans la région de Montréal, voici une liste de numéros de service d’urgence fournis par Ami-Québec; https://amiquebec.org/crisis/

Parler de santé mentale nous aidera à devenir plus forts en tant que société. Aidez à construire votre village local et apportez un soutien à vous et au vôtre; Vous pourriez sauver une vie.